Gibraltar
Après notre court séjour à Grenade, nous nous sommes dirigé vers le Maroc. J’ai toujours voulu voir le Detroit de Gibraltar depuis la terre et de traverser la mer pour me rendre au Maroc. Pour moi, c’est un lieu mystique dont on entend souvent parler dans les médias ( immigration, passage de la drogue….)
Le voyage commence à la gare routière de Grenade où nous avons pris un bus pour nous rendre à Algésiras. Le prix du billet est de 30€/pers et le trajet dur 4h. Nous avons acheté les billets longtemps en avance avec la compagnie alsabus.
Le départs était à midi et nous sommes arrivés sans encombre à 16 h à Algésiras.
Ensuite, nous avons traversé la ville à pied pour se rendre au port. La ville n’est pas très bien entretenu et les immeubles semble globalement en mauvais état, comme si la population avait peu à peu abandonné cette ville portuaire.
Le bateau était initialement prévu pour 17h00, il était finalement annoncé pour 20h30. J’en ai profité pour visiter les alentours du port et faire quelques courses.
C’est un grand port de frêt. Les principaux voyageurs se déplacent en voiture et montent à bords de ferry.
On y voit des milliers de conteneurs qui sont tour à tour déchargé et chargé de ces immense navire qui traversent les océans.
On observe également la présence de grands parking habités par des véhicules en attente de la traversé pour rejoindre le continent Africain.
À 21h, nous quittons finalement le port de Tanger dans un ferry presque vide (50 passagers au plus).
Nous laissons derrière nous des centaines de voitures très chargée avec leurs occupants qui patiente à l’extérieur en vue du prochain départ.
Le soleil couchant, nous quittons le port en observant les machines du port qui travaillent sans relâche. En s’écartant de la côte, au loin, on aperçoit des réservoir d’hydrocarbures et de gaz certainement nécessaire à abreuver la soif de ces immenses navires qui font tourner l’économie mondiale.
On passe ensuite à quelques mètres du rocher britannique de Gibraltar. C’est en recevant un message de free mobile qui dit “bienvenue en Angleterre” qu’on se demande pourquoi et comment tout cela est possible.
Nous arrivons finalement à Tanger med sur les coup de 22h30 avec le décalage horaire.
À proximité de la côte, on distingue des inscriptions lumineuses sur une montagne. Ce sont des mots religieux.
Une fois débarqué, nous partageons un taxi avec une marocaine rencontrée dans le bateau pour se rendre à la gare ferroviaire de Tanger.
Sur la route, on observe des milliers de véhicules immatriculés de nombreux pays européens (France, Belgique, Pays-Bas…) qui forme un bouchon en direction du port de plusieurs dizaines de kilomètres.
Le nombre de véhicules est tellement important, le bouchon tellement long, qu’il n’y a plus d’horaire et les voitures sont simplement chargés au fur et à mesure sur les différents ferry à destination du continent européen.
Nous sommes alors fin août, tous les ports marocain a l’exception de Tanger med on subitement cesser leurs activités.
Tous les résidents en Europe venus passer les vacances au pays se retrouve pris au piège dans un bazar général pour rentrer chez eux. Pour eux, l’attente s’annonce longue et la route fatiguante…